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Pour tous les designers en herbe, voici quelque chose que j’ai appris par l’expérience. La plupart du temps, et en dehors de la fonction initiale qu’un design est censé accomplir, il s’agit vraiment d’une question de budget.

J’ai toujours dit : “Ce qui semble incroyable sur papier ne deviendra probablement jamais réalité”. En gros, si votre client ne peut pas se le permettre, vous n’avez accompli rien de plus qu’une image magnifique sur papier (ou à l’écran). Ne vous découragez pas pour autant ; le client pourrait bien imprimer votre design et le mettre dans un cadre pour justifier au moins ses dépenses. La plupart du temps, les clients ne savent pas initialement quel est leur budget pour un article spécifique, c’est à nous en tant que designers de comprendre quel devrait être leur budget. Comment ? C’est simple, observez ce que font les concurrents dans leur domaine. Et je ne parle pas de copier leurs designs. Ne copiez pas ! Je n’ai jamais dit de copier ! Je veux dire, voyez ce que font leurs concurrents en termes de dépenses intérieures.

Oui, tout le monde veut améliorer son apparence pour se démarquer, mais il y a des limites à cela. Une autre façon de procéder, et soyez prudent sur ce point, serait de poser au client quelques questions importantes sur ses marges bénéficiaires. Enfin, combien de temps ont-ils besoin (ou veulent-ils) pour amortir le coût global de leur budget d’aménagement intérieur et de mobilier et équipement ? Par exemple, une chaîne de restauration rapide peut-elle se permettre de dépenser plus de 300 $ pour une chaise en bois massif ? Peut-être, mais c’est très peu probable.

En résumé, même avant de mettre le stylo sur le papier, les designers doivent avoir une idée de ce que le client peut se permettre et ils doivent faire venir les fabricants aux sessions initiales d’idéation pour comprendre les coûts de fabrication.

Si je pouvais donner un conseil à un jeune “Enzo le Designer”, je dirais : “Concevez dans un but précis, concevez avec un objectif et posez toujours les bonnes questions”.

– Enzo